Depuis l’origine la mission de l’Odas a été de construire avec l’ensemble des acteurs concernés une observation et une évaluation des politiques de solidarité et de leur mise en œuvre pour mieux orienter la décision publique. Force est de constater que la prégnance de plus en plus forte de la gestion à court terme de l’action publique a rendu de plus en plus compliqué notre mission. Ainsi, l’instabilité gouvernementale a eu raison du soutien politique et financier de l’Etat ne laissant aucune chance à l’Odas : placé en redressement judiciaire depuis le 19 décembre 2024, le Tribunal de justice de Paris a ordonné la liquidation judiciaire de l’Odas le 6 mars 2025.
Chaque année en juin, l’Odas présente une analyse de l’évolution de la dépense d’action sociale départementale de l’année précédente. Cette fois-ci, l’analyse porte non seulement sur l’exercice 2001 mais aussi, de façon prospective, sur l’exercice 2002. Ceci se justifie par l’importance des réformes engagées en 2001 et 2002, avec notamment l’Aménagement et Réduction du Temps de Travail (ARTT) et l’Allocation Personnalisée à l’Autonomie (APA), qui suscitent des débats controversés sur leur impact financier. Il est donc urgent d’apporter des éléments plus objectifs pour nourrir la réflexion.
Comme chaque année, l’Odas présente les résultats de son enquête annuelle auprès des départements sur les signalements d’enfants en danger1.
Il s’agit, conformément aux ambitions de la loi du 10 juillet 1989 d’observer l’évolution des publics de l’ASE pour pouvoir engager efficacement des démarches à la fois de prévention mais aussi d’évaluation des réponses offertes aux enfants et à leurs familles.
Les Troisièmes Rencontres Nationales de l’ODAS étaient organisées par la Ville de Marseille, l’Association des Maires de France, le Conseil général de Bouches-du-Rhône et l’Odas en partenariat avec les organismes suivants : ANCCAS, ANDASS, UNCCAS, UNIOPSS et avec la participation du Journal de l’Action Sociale.
On l'avait annoncé enprésentant les résultats de l’année 1999 : 2000 serait une année sans accroissement de la dépense nette d’action sociale en francs constants. C’est effectivement le cas, avec une progression de la dépense de 1,5% seulement entre 1999 et 2000. Il s’agit évidemment d’un résultat obtenu en comparant les comptes à structure identique, c’est-à-dire sans l’aide médicale.