Depuis l’origine la mission de l’Odas a été de construire avec l’ensemble des acteurs concernés une observation et une évaluation des politiques de solidarité et de leur mise en œuvre pour mieux orienter la décision publique. Force est de constater que la prégnance de plus en plus forte de la gestion à court terme de l’action publique a rendu de plus en plus compliqué notre mission. Ainsi, l’instabilité gouvernementale a eu raison du soutien politique et financier de l’Etat ne laissant aucune chance à l’Odas : placé en redressement judiciaire depuis le 19 décembre 2024, le Tribunal de justice de Paris a ordonné la liquidation judiciaire de l’Odas le 6 mars 2025.
Les Assises Franciliennes du Développement Social ont été organisées par les Conseils généraux d’Ile-de-France (Essonne, Hauts-de-Seine, Paris, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val d’Oise, Yvelines), l’Odas et l’INDS (Institut National du Développement Social).
Cette lettre a pour principal objectif de faire connaître les conclusions des séminaires organisés par l'Odas à destination des services d'aide sociale à l'enfance des départements. Divers rapports de l'IGAS ayant mis ces derniers temps l'accent sur la nécessité d'une observation partagée, les informations découlant de ces séminaires devraient contribuer à enrichir le débat.
En 1999, les dépenses nettes départementales d'action sociale se sont élevées à 82,8 milliards de francs pour la France métropolitaine, contre 81 milliards de francs en 1998. Les résultats de l'année 1999 confirment donc le ralentissement du rythme d'augmentation des dépenses constaté ces trois dernières années (+ 3,5 % entre 1996 et 1997, + 3,4 % entre 1997 et 1998 et + 2,2 % entre 1998 et 1999) par opposition à la période précédente.
La méthodologie élaborée en 1994, associant départements et représentants de l’État, recommande une distinction fondamentale au sein des enfants signalés, entre ceux qui sont réellement maltraités et ceux qui sont en risque.