Depuis l’origine la mission de l’Odas a été de construire avec l’ensemble des acteurs concernés une observation et une évaluation des politiques de solidarité et de leur mise en œuvre pour mieux orienter la décision publique. Force est de constater que la prégnance de plus en plus forte de la gestion à court terme de l’action publique a rendu de plus en plus compliqué notre mission. Ainsi, l’instabilité gouvernementale a eu raison du soutien politique et financier de l’Etat ne laissant aucune chance à l’Odas : placé en redressement judiciaire depuis le 19 décembre 2024, le Tribunal de justice de Paris a ordonné la liquidation judiciaire de l’Odas le 6 mars 2025.
Cette lettre présente les résultats de l’enquête nationale, conduite annuellement par l’ODAS. Pour 2006, les résultats confirment une constat inquiétant : depuis plus de 10 ans, le nombre d’enfants en danger ne cesse d’augmenter. Ce sont aujourd’hui 7 mineurs pour mille qui sont concernés contre seulement 5 %o en 1998.
Cette lettre présente et analyse les résultats de l’enquête annuelle sur les dépenses départementales en matière d’action sociale, pour l’année 2006. Elle fait le constat inquiétant d’une nouvelle progression de la dépense qui obère la capacité financière des départements à assumer la poursuite et/ou la mise en œuvre de leurs nouvelles compétences.
Mené au milieu des années 2000, l’acte II de la décentralisation a vu le paysage social se transformer : les compétences des départements ont accru de manière considérable, les communes ont été renforcées dans leurs responsabilités et les régions ont été consacrées comme un acteur à part entière du champ de la solidarité à travers leurs compétences en matière de formation professionnelle.
Les sixièmes Rencontres nationales de l’ODAS ont été organisées par la Ville de Marseille, le Conseil général de Bouches-du-Rhône et l’Odas en partenariat avec plus d’une vingtaine d’associations d’élus, de cadres territoriaux, de fédérations nationales d’associations et d’ Institutions publiques, ainsi qu’avec le soutien du Journal de l’Action Sociale et de l’Institut National du Développement Social (INDS).
L’acte II de la décentralisation et les transferts de personnels correspondants (Tos, équipement...) posent de nouveaux défis aux collectivités territoriales en termes de management et de gestion des ressources humaines qui viennent s’ajouter aux défis de la pyramide des âges et aux difficultés persistantes de recrutement des personnels sociaux et médico-sociaux.
L’adaptation des profils et la diversification des modes de recrutement sont urgentes.