Depuis l’origine la mission de l’Odas a été de construire avec l’ensemble des acteurs concernés une observation et une évaluation des politiques de solidarité et de leur mise en œuvre pour mieux orienter la décision publique. Force est de constater que la prégnance de plus en plus forte de la gestion à court terme de l’action publique a rendu de plus en plus compliqué notre mission. Ainsi, l’instabilité gouvernementale a eu raison du soutien politique et financier de l’Etat ne laissant aucune chance à l’Odas : placé en redressement judiciaire depuis le 19 décembre 2024, le Tribunal de justice de Paris a ordonné la liquidation judiciaire de l’Odas le 6 mars 2025.
Longtemps abordé sous l’angle de l’avenir de notre système de retraite ou de l’offre de services médico-sociaux et sanitaires, notre manière d’appréhender le soutien aux personnes âgées et aux adultes handicapées connait des changements majeurs ( loi du 11 février 2005, renforcement des responsabilités des Département en matière d’autonomie ou encore débat autour du 5e risque).
Si depuis les phases I et II de la décentralisation, les Conseils généraux se sont fortement mobilisés en matière de protection des publics vulnérables et de prévention des risques sociaux, les villes disposent, elles, des leviers du développement social local, pour agir en amont et développer le « Vivre ensemble ».
A la veille de la réforme sur la protection de l’enfance, proposé par le Ministre de la santé et des Solidarités, Philippe BAS, cette lettre analyse les résultats de l’enquête annuelle de l’Odas sur les enfants en danger.
Cette lettre analyse des dépenses d’action sociale départementale pour l’année 2005. Elle fait le constat d’une augmentation importante de 8% de ces dépenses et du poids de plus en plus important des allocations dans cette évolution.