Depuis l’origine la mission de l’Odas a été de construire avec l’ensemble des acteurs concernés une observation et une évaluation des politiques de solidarité et de leur mise en œuvre pour mieux orienter la décision publique. Force est de constater que la prégnance de plus en plus forte de la gestion à court terme de l’action publique a rendu de plus en plus compliqué notre mission. Ainsi, l’instabilité gouvernementale a eu raison du soutien politique et financier de l’Etat ne laissant aucune chance à l’Odas : placé en redressement judiciaire depuis le 19 décembre 2024, le Tribunal de justice de Paris a ordonné la liquidation judiciaire de l’Odas le 6 mars 2025.
Si certains en doutaient encore, les résultats de l’enquête sur les attentes des collectivités territoriales pour la formation de leurs travailleurs sociaux montrent bien l’attachement de ces dernières à une profonde restructuration de l'action sociale. Leurs réponses sur les compétences requises des professionnels traduisent une perception aiguë de la transformation de la question sociale. L'étendue de leurs responsabilités depuis la décentralisation leur ont permis d'observer l'évolution des publics de l'action sociale et, au-delà, la déstabilisation croissante d'une grande partie de la population. Elles en connaissent les raisons.
Consacré au rôle prépondérant des Maires dans le renforcement et la consolidation du vivre ensemble, le nouvel ouvrage de Jean-Louis SANCHEZ est présenté en avant première à l’occasion du Congrès de l’Association des Maires de France.
Le 27 novembre prochain, les 6es Rencontres sociales, organisées par Accor Services et le Journal de l’Action Sociale en collaboration avec l’ODAS s’interrogeront sur l’évaluation des politiques publiques.
Après plusieurs années de forte augmentation, la dépense nette d’action sociale départementale se stabilise autour de 5% d’évolution entre 2006 et 2007. Quoique toujours soutenu, le rythme de progression de cette dépense marque donc un ralentissement, d’autant plus significatif que l’ensemble des autres dépenses départementales progresse dans le même temps de 8,6%.
Une des particularités du système français de protection de l’enfance réside dans la grande diversité d’institutions intervenant successivement et/ou simultanément auprès d’un même enfant ou d’une même famille. La méconnaissance de leurs interventions respectives peut conduire à des incohérences, des discontinuités ou des délais d’intervention préjudiciables à la qualité de la prise en charge de ces enfants.
Dans le cadre de ses travaux sur les politiques d’insertion, l’ODAS s’est intéressée aux conditions de partenariats entre les Départements et l’ensemble des acteurs, publics ou privés, concernés par l’insertion professionnelle, et à l’évolution de ces partenariats.