Depuis l’origine la mission de l’Odas a été de construire avec l’ensemble des acteurs concernés une observation et une évaluation des politiques de solidarité et de leur mise en œuvre pour mieux orienter la décision publique. Force est de constater que la prégnance de plus en plus forte de la gestion à court terme de l’action publique a rendu de plus en plus compliqué notre mission. Ainsi, l’instabilité gouvernementale a eu raison du soutien politique et financier de l’Etat ne laissant aucune chance à l’Odas : placé en redressement judiciaire depuis le 19 décembre 2024, le Tribunal de justice de Paris a ordonné la liquidation judiciaire de l’Odas le 6 mars 2025.
La question du vivre-ensemble ne se pose pas seulement dans la vieille Europe mais aussi de façon de plus en plus inquiétante en Outre-mer avec la progression des incivilités et parfois même de la criminalité. C’est pourquoi, lancés à l’initiative des élus de la ville des Abymes, en collaboration avec le Collectif appel à la fraternité et l’Odas, les premiers Ateliers du Vivre-ensemble et de la Fraternité de Guadeloupe qui se sont tenu les 5 et 6 décembre 2013 étaient très attendus. Durant deux jours, élus (conseillers régionaux, généraux, municipaux), responsables associatifs, étudiants, simples citoyens ont ainsi multiplié les prises de parole. Tant pour faire partager leurs constats sur la société guadeloupéenne que pour tracer des pistes d’avenir. En ce sens, ces Ateliers ont atteint leur but avec une véritable efflorescence de propositions.
Le maire, tisserand du lien social : c’est l’idée que soutient Jean-Louis Sanchez dans une interview accordée au quotidien Ouest France. Un entretien dans lequel le délégué général de l’Odas, fort des 23 ans d’observation de l’Observatoire, nous livre son analyse de la crise des liens et des repères qui touche la France et propose des solutions pour réactiver le vivre ensemble.
La crise des liens et des repères impose de trouver sur les territoires des réponses nouvelles pour transformer l’énergie du désespoir en énergie du changement.
Les 9 et 10 décembre l’Odas et le Conseil général de la Corse-du-Sud organisaient deux journées de travail réunissant une partie de l’équipe de l’Odas, des professionnels des différents services du Conseil général ainsi que de nombreux partenaires.
« Notre République vacille, peut-on rester passifs ? ». Dans une tribune publiée sur le Huffington Post, Jean-Louis Sanchez, délégué général de l’Odas plaide pour le rôle essentiel de l’action citoyenne dans la lutte contre la crise démocratique à laquelle est confronté notre pays.