Depuis l’origine la mission de l’Odas a été de construire avec l’ensemble des acteurs concernés une observation et une évaluation des politiques de solidarité et de leur mise en œuvre pour mieux orienter la décision publique. Force est de constater que la prégnance de plus en plus forte de la gestion à court terme de l’action publique a rendu de plus en plus compliqué notre mission. Ainsi, l’instabilité gouvernementale a eu raison du soutien politique et financier de l’Etat ne laissant aucune chance à l’Odas : placé en redressement judiciaire depuis le 19 décembre 2024, le Tribunal de justice de Paris a ordonné la liquidation judiciaire de l’Odas le 6 mars 2025.
Comme nous l’avons déjà relevé le mois dernier (lire l’article précédent), le développement social est dans l’air du temps. C’est pourquoi, il a paru nécessaire à l’Odas, de consacrer cinq articles (voir les thématiques en fin d’article) à l’explicitation du développement social. Le mois dernier, la première séquence portait sur “qu’est-ce que le développement social ?”. Ce mois-ci, la séquence est consacrée à ses objectifs concrets. La finalité de la démarche étant bien de contribuer à promouvoir une même conception du développement social entre tous les acteurs, pour en favoriser l’essor et la réussite.
C’est dans l’air du temps, une multitude d’organisations font dorénavant référence au développement social comme enjeu central d’une restructuration de notre modèle de solidarité. Pour l’Odas qui n’a cessé de militer pour ce scénario, c’est une source d’encouragements. Mais, c’est aussi une source de préoccupations car le développement social, dans une période d’engouement, peut perdre son âme. C’est pourquoi, il a paru nécessaire a l’Odas, de consacrer cinq articles au développement social (voir les thématiques en fin d’article). Pour éviter que ceux qui seraient tentés d’en faire un nouveau dispositif, faute d’en appréhender l’importance, n’aient plus le prétexte de dire “nous ne le savions pas”.
Les 6 et 7 février 2014, le Conseil général des Alpes de Haute Provence réunissait l’ensemble des personnels du Pôle solidarités (travailleurs sociaux, assistantes familiales, agents administratifs...) dans le cadre de ses Assises de l’action sociale départementale. Un évènement auquel plusieurs membres de l’équipe de l’Odas étaient invités à intervenir.
Régulièrement, les DGA solidarité de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur se réunissent autour de sujets d’actualité. Des réunions auxquelles l’Odas est convié au titre de son expertise.
Comment faire pour réactiver le lien social ? Comment restaurer la confiance entre les Français et leurs dirigeants ? Des questions d’une actualité brûlante auxquelles le délégué général de l’Odas apporte son éclairage dans une interview filmée de France info.
Comment faire pour réactiver le lien social ? Comment restaurer la confiance entre les Français et leurs dirigeants ? Des questions d’une actualité brûlante auxquelles le délégué général de l’Odas apporte son éclairage dans une interview filmée de France info.
Depuis ses débuts, l’Odas alerte opinion et pouvoirs publics sur les risques liés à la montée du repli sur soi et à la perte des liens et des repères qui touche la société française dans son ensemble, sur fond de crise démocratique profonde. Un constat récemment confirmé par l’étude Ipsos « Nouvelles fractures françaises » qui, elle aussi, met en évidence le repli et la crispation identitaire de la société française, l’exacerbation de la défiance à l’égard d’autrui ou du monde extérieur, mais aussi le rejet croissant du système politique.
Mais ces constats ne doivent pas nous faire oublier que des solutions existent, comme le soutient l’Odas qui, fort de 24 ans d’observation, invite à engager une profonde métamorphose des concepts de solidarité, de citoyenneté et de gouvernance à travers un véritable projet de développement humain, un nouveau contrat social. Une conviction défendue par Jean-Louis Sanchez dans cette interview de Olivier de Lagarde sur France Info le 22 janvier 2014.