Depuis l’origine la mission de l’Odas a été de construire avec l’ensemble des acteurs concernés une observation et une évaluation des politiques de solidarité et de leur mise en œuvre pour mieux orienter la décision publique. Force est de constater que la prégnance de plus en plus forte de la gestion à court terme de l’action publique a rendu de plus en plus compliqué notre mission. Ainsi, l’instabilité gouvernementale a eu raison du soutien politique et financier de l’Etat ne laissant aucune chance à l’Odas : placé en redressement judiciaire depuis le 19 décembre 2024, le Tribunal de justice de Paris a ordonné la liquidation judiciaire de l’Odas le 6 mars 2025.
Les politiques publiques ainsi que les pratiques et postures des professionnels de la protection de l’enfance sont-elles influencées par la contraction des ressources financières ? C’est l’objet des études de l’Odas sur le volet enfance-famille depuis 2010, partant sur une analyse micro économique des dépenses en protection de l’enfance et sur les interventions dans le milieu de vie de l’enfant.
Le 15 décembre, le Pôle ressources en développement social des Pyrénées Orientales et l’Odas organisent une journée de formation gratuite sur le thème « La journée citoyenne : pour une action publique renouvelée ».
Depuis la rentrée 2015, l’Odas accompagne le développement et l’essaimage de la Journée Citoyenne. Notre équipe sera présente au Congrès des maires pour présenter cette action aux élus municipaux. A cet effet elle organise les 18 et 19 novembre, « l’Heure citoyenne » de 11h à 12H sur le stand de l’un de ses partenaires, la Banque Postale (n°G14 Hall 2.1). Des élus ayant organisé une journée citoyenne seront présents pour vous faire part de leurs expériences.
Alors que les présidents des Départements de gauche lancent un appel pour alerter l’État face à leurs difficultés pour financer le revenu de solidarité active, l’Odas était longuement interviewé par Libération, dans son édition du 3 octobre 2015, pour livrer son analyse sur la question.
Cette année encore, l’enquête annuelle de l’Odas sur les dépenses départementales d’action sociale montre les difficultés croissantes auxquelles sont soumis les Départements. En effet, à défaut d’une profonde réforme du financement des allocations distribuées au titre du RSA (Revenu de Solidarité Active) ou de l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie) dont le poids est de plus en plus important dans leur budget, le doute n’est plus permis quant au risque d’une véritable impasse financière pour un grand nombre de Départements.