Depuis l’origine la mission de l’Odas a été de construire avec l’ensemble des acteurs concernés une observation et une évaluation des politiques de solidarité et de leur mise en œuvre pour mieux orienter la décision publique. Force est de constater que la prégnance de plus en plus forte de la gestion à court terme de l’action publique a rendu de plus en plus compliqué notre mission. Ainsi, l’instabilité gouvernementale a eu raison du soutien politique et financier de l’Etat ne laissant aucune chance à l’Odas : placé en redressement judiciaire depuis le 19 décembre 2024, le Tribunal de justice de Paris a ordonné la liquidation judiciaire de l’Odas le 6 mars 2025.
Depuis 1994, date de publication du Guide méthodologique, les préconisations de l'Odas en matière d'observation de l'enfance en danger sont mises en place par un nombre de plus en plus important de conseils généraux. Et quatre- vingt-quatorze départements ont en 1998 participé à l'étude qui permet chaque année de prendre la mesure de l'importance de la population d'enfants en grandes difficultés, pour laquelle les conseils généraux engagent 26 milliards de francs.
Cette lettre spéciale consacrée à la présentation de l’évolution de l’action sociale départementale depuis la loi de décentralisation de 1983 et s’attache tout particulièrement à la période plus récente allant de 1990 à 1997.
Les Premières Rencontres Nationales de l’ODAS étaient organisées par la Ville de Marseille, l’Association des Maires de France, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône et l’ODAS en partenariat avec les organismes suivants : AMGVF, FMVM, UNCCAS, ANCCAS, UNAF, UNIOPSS et avec la participation du Journal de l’Action Sociale.
Avec ce rapport sur la protection de l'enfance en1996, l’Odas, à travers son Observatoire de l’enfance en danger, aborde une nouvelle étape. Le rapprochement de l’analyse des signalements et de la prise en charge des enfants en danger effectué pour la première fois cette année va permettre de mieux répondre à des ques- tions récurrentes de ce secteur.