Depuis l’origine la mission de l’Odas a été de construire avec l’ensemble des acteurs concernés une observation et une évaluation des politiques de solidarité et de leur mise en œuvre pour mieux orienter la décision publique. Force est de constater que la prégnance de plus en plus forte de la gestion à court terme de l’action publique a rendu de plus en plus compliqué notre mission. Ainsi, l’instabilité gouvernementale a eu raison du soutien politique et financier de l’Etat ne laissant aucune chance à l’Odas : placé en redressement judiciaire depuis le 19 décembre 2024, le Tribunal de justice de Paris a ordonné la liquidation judiciaire de l’Odas le 6 mars 2025.
Lundi 28 janvier 2013, Jean-Louis Sanchez est intervenu devant les élus et travailleurs sociaux du conseil général de la Nièvre dans le cadre du lancement du projet social territorial du département.
Cahier de l'Odas. A l’heure où l’acte III de la décentralisation est dans les tuyaux, l’Odas publie un nouveau cahier intitulé « Décentralisation et cohésion sociale ». L’occasion pour l’institution de faire la synthèse de 22 ans d’observation de l’action publique en matière de solidarité et de dégager quelques axes qui permettront de réussir non seulement la restructuration des modes d’organisation et d’intervention, mais aussi des modes de décision au profit d’une vision chaque fois plus exigeante de l’action publique.
Les prochains Ateliers du Vivre-ensemble et de la Fraternité s’ouvriront le jeudi 29 novembre 2012 à Vitré, en Ille-et-Vilaine. Autour du thème « Renforcer les liens dans la cité », ils porteront notamment sur l’apport des actions intergénérationnelles et sur la mobilisation du bénévolat.
Jeudi 22 novembre le Journal de l’action sociale et Edenred organisent, en partenariat avec l’Odas, leurs 9es rencontres sociales sur le thème : « Pauvreté et précarité – Mieux comprendre pour mieux agir ».
En 2001, la dépense nette des départements était de 11,8 milliards d’euros. 10 ans plus tard, elle a quasiment triplé. Si la progression des besoins sociaux explique largement la hausse de la dépense, celle-ci n’est pas seulement liée à celle des allocations. Dans un contexte de crise financière traversant l’ensemble des collectivités publiques, les craintes qui pèsent sur le financement de l’action sociale départementale engagent à questionner celle-ci de manière qualitative et prospective.