Face à l’afflux massif et croissant en France, comme partout en europe, de mineurs non accompagnés (MNA) ou se déclarant comme tels, les dispositifs (d’évaluation, de mise à l’abri et de prise en charge) sont saturés, les finances locales et les réponses traditionnelles de protection de l’enfance sont mises à mal dans un contexte déjà complexe. Reste que dès lors qu’ils sont sur son territoire, la France doit protéger ces jeunes s’ils sont mineurs et non accompagnés.